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Product Owner

Kevin

août 22, 2022

Kevin est notre Product Owner et sait absolument tout ce qu'il y a à savoir sur Fleetback, et sur la gestion de projet. Lisez la suite pour en savoir plus !

Kevin

Salut Kevin !

Salut !

Merci de m’avoir rejointe aujourd’hui pour ouvrir le bal des interviews ! Peut-on commencer par te demander de nous expliquer ton travail et ton parcours chez Fleetback ?

Bien sûr. Je suis aujourd’hui le Product Owner de Fleetback, mais je n’ai pas commencé à ce poste. J’ai d’abord été employé par ARHS Spikeseed en tant que développeur, et j’ai ensuite rejoint Fleetback quand ils ont eu besoin d’un développeur Android. Fleetback n’était qu’un projet à ce moment-là, et nous n’étions qu’une poignée de personnes à travailler dessus au sein d’ARHS Spikeseed. Cela m’a appris à porter plusieurs casquettes.

Je suis d’abord devenu formateur pour les pays francophones, ce qui m’a permis de mieux comprendre toutes les fonctionnalités de Fleetback et comment elles étaient utilisées par nos clients sur le terrain. Je m’occupais aussi du suivi des clients que je formais, en prenant en compte leurs suggestions pour faire évoluer Fleetback. D’une certaine manière, nous étions déjà dans l’optique de proposer du « sur mesure » à nos clients.

Plus tard, je suis devenu le développeur web de Fleetback ; je prenais des cours du soirs pour obtenir un second master, donc je développais entre les cours, mais aussi dans le train entre deux visites de clients ! Ensuite nous avons renforcé l’équipe, et je suis devenu responsable du développement de Fleetback sur iOS et de celui de notre application d’audit, Oditoo, sur Android.

Mais quand est-ce que tu dormais ?!

Je crois que je suis devenu le maître du multitâche ! Ça m’a bien servi pour mon travail parce ce que je m’apprêtais à prendre encore plus de responsabilités. À peu près à ce moment-là, nous avons mené un audit interne, et les résultats nous montraient que nous avions besoin d’un Product Owner : un gestionnaire de projet cabale d’organiser, de gérer les priorités et les gens…

… Quelqu’un comme toi !

Oui !

Quelle études as-tu suivi pour accéder à ce poste ?

Comme je le disais, j’ai deux masters : Le premier en Génie Civil Informatique que j’ai obtenu avant d’intégrer ARHS, et le deuxième en Management, que j’ai suivi à Lièges alors que j’étais déjà chez ARHS, parce que je voulais apprendre de nouvelles compétences.

Comme je travaillais en même temps, je devais suivre les cours du soir et mes journées ont débuté à 5 heures et fini à 23 heures pendant deux ans.

Je n’aurais pas pu le faire !

Pendant la première année je faisais ça avec un ami, ce qui était bien plus sympa pour les longs trajets entre le travail et l’école. Ensuite, il a déménagé dans un autre pays et c’était plus difficile, mais au final, je suis heureux de l’avoir fait !

Parlons d’aujourd’hui : j’ai souvent dit que tu étais le meilleur gestionnaire de projet que je connais ! Qu’est ce qui fait un bon gestionnaire de projet selon toi? Doit-il avoir des compétences en particulier?

Merci ! Je pense que tout est une question d’état d’esprit : on peut acquérir les compétences, mais au final, si l’on n’est pas motivé, ça ne fonctionnera pas. Je pense que la clé est de s’assurer personnellement que les choses se passent bien, et si ce n’est pas le cas, il faut apprendre à être pédagogue : expliquer à l’équipe où sont les erreurs, pourquoi elles se sont produites, dans quel contexte… C’est ce qui fait la différence.

Autre chose de très important : cet état d’esprit doit être partagé par toute l’équipe, autrement, ce serait frustrant pour le Product Owner de retravailler toutes les opérations, et pour l’équipe d’être surveillée et corrigée tout le temps. Toutes les compétences peuvent êtres acquises, mais pas l’état d’esprit ni l’attitude !

Très juste ! Tu penses que ça devrait être l’objectif, avoir le même état d’esprit ?

Je pense qu’il y a toujours de la place pour l’amélioration sur ce sujet. Je ne pense pas que tout le monde devrait avoir la même personnalité ; mais plutôt qu’on devrait partager les même objectifs, pour que tout le monde ait la même idée globale en tête. Donc au final, même si on est tous très différents, et qu’on utilise différentes manières de travailler, on peut se compléter et avancer ensemble !

Est-ce un objectif difficile à atteindre ?

Je pense que c’est ce qui fait la différence entre une bonne et une très bonne équipe : on m’a déjà dit que le Product Owner n’était pas responsable de la bonne humeur de son équipe, mais je ne suis pas totalement d’accord, dans le sens où bien sûr, je ne suis pas responsable de la vie privée des gens, mais si mon attitude et mon travail peuvent faire passer une meilleure journée à quelqu’un, c’est la direction que je prendrai ! D’ailleurs, tout le monde préfère travailler dans un environnement convivial, non ?

Et c’est quelque chose d’important chez Fleetback !

Absolument ! On adore rire tous ensemble, et je dirais même que c’est l’autodérision qui définit le mieux notre humour ! Le travail devient plus drôle pour tout le monde quand on peut rire de soi-même.

Maintenant nous avons une question à propos des outils d’un Product Owner. Lesquels recommanderais-tu a quelqu’un qui débute dans le métier ?

Je ne peux pas parler pour les autres industries, mais ici on utilise Jira, la Rolls Royce de l’outil de tickets ! Un ticket est une demande numérique adressée à l’équipe. Cela nous permet de classer, de planifier, d’assigner et d’estimer le temps de travail des tickets.

On utilise aussi GitLab, où l’on peut vraiment voir le résultat de notre code. C’est un outil de code agile, qui a une place importante dans le cycle de vie du développement. Il nous permet de gérer le processus de post-codage et de valider les développements en équipe et est aussi une partie importante de la gestion de projet.

Et plus étonnant, j’utilise un carnet de notes !

Team carnet ici aussi!

J’en ai besoin car quand j’ai une tonne de fenêtres ouvertes sur mon ordinateur, c’est la seule chose directement en face de mes yeux, et qui ne peut jamais bugger!

 Je dis toujours que si ce n’est pas écrit, c’est oublié. Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à utiliser un carnet !

Il faut croire qu’on est de la vielle école !

Tu peux nous en dire plus sur les choses stressantes et les choses que tu apprécies le plus dans ton travail ? Qu’est ce qui te fait te lever le matin ?

La chose la plus stressante dans mon travail est de mener les projets mobiles à la production. Sur les projets web, on peut fixer un bug immédiatement, mais dans un environnement mobile, on fait face à une période de validation durant laquelle on ne peut rien modifier, ce qui veut dire que si on a un bug, il peut traîner pendant 2 jours et endommager la satisfaction clients.

Je suppose que cela nous ramène à la satisfaction client. Peut-être que je suis simplement un « people pleaser », quelqu’un qui aime aider, et que j’ai appris à canaliser cela dans mon travail ?

Ça me semble correct.

Pas vrai ? ! Mais cela fonctionne aussi dans l’autre sens : la satisfaction du client me fait avancer ! En fait, les réactions positives sont ce que j’apprécie le plus dans mon travail, tant de la part des clients internes qu’externes.

Dernière question: quel est ton mot préféré ? Il y en a un que je t’ai entendu prononcer plusieurs fois et que j’adore mais je vais te laisser nous le dire…

Tu parles de “bamboozled”?! J’adore ce mot, il vient de ta prédécesseure du Marketing, Johanna. Elle disait « Je me suis fait bamboozled », ou « Il  s’est fait bamboozled ». Ce qui veut dire se faire piéger, mais d’une manière bien plus drôle, et puis le franglais marche bien dans cette phrase !

C’est un bon résumé de l’ambiance ici chez Fleetback.

C’est vrai! Je crois qu’on a fini. Merci beaucoup d’avoir passé du temps avec nous !

Avec plaisir !